Cicatrices sur la poitrine : comment les atténuer ?

Cicatrices
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La cicatrice que laisse une intervention chirurgicale suite à un cancer du sein est longue à s’atténuer, sur le plan physique comme psychologique. Nos conseils pour favoriser la cicatrisation et éviter les complications.
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Eviter les marques dues aux croûtes
  1. Éviter les frottements et les agressions, qui risque d’abimer ou de d’arracher la croûte et de provoquer une nouvelle plaie.
  2. Ramollir la croûte à l’aide du Soin émollient relipidant Saint-Gervais Mont
  3. Réparer l’épiderme en appliquant la crème Cica MN de Saint-Gervais Mont Blanc

Accepter ses cicatrices

En France, deux femmes sur cinq touchées par un cancer du sein subissent une mastectomie (l’ablation d’un sein). Une expérience traumatisante qui laisse des cicatrices bouleversantes, tant sur le corps que sur l’esprit. Mais comment accepter ses cicatrices et en prendre soin ?

Sur le plan psychologique, le processus de réparation correspond aux cinq étapes du deuil qui consiste à passer du déni à la colère et de la colère à l’expression faite de négociations et de chantage. S’en suit une phase de dépression qui entérine la disparition définitive du sein excisé, jusqu’à l’apaisement. Cela requiert du temps, de la patience, de la bienveillance envers soi-même, mais aussi des soins adaptés pour guérir et retrouver de la mobilité et de la sensibilité.

Soigner une cicatrice sur la poitrine

Cette zone de la poitrine et du thorax est soumise en permanence à des tensions dues aux mouvements de notre corps. Et impossible d’immobiliser longtemps le tronc, comme le bras ou la jambe. Il faut donc limiter au maximum les mouvements de contrainte sur une cicatrice située sur la poitrine, pour que celle-ci ne s’élargisse pas avec le temps, mais s’atténue peu à peu.

En parallèle, il est primordial de respecter chaque phase cicatricielle et suivre les conseils de son médecin pour favoriser une bonne cicatrisation de la poitrine.

  • Juste après l’intervention : la phase de nettoyage
    Pendant un à trois jours, le sang coagule et forme une croûte qui fait office de bouclier pour isoler les tissus cutanés endommagés et les protéger des agents pathogènes extérieurs. On entre ensuite dans la phase inflammatoire pendant laquelle les globules blancs éliminent les cellules mortes et les microbes.
  • La semaine suivante : la formation d’un nouveau tissu conjonctif
    Les fibroblastes assurent la cohésion et la souplesse du derme en produisant élastine et collagène et créent un environnement humide favorable à la cicatrisation. Pour cette phase, votre pansement est renouvelé tous les jours par un infirmier qui s’assure du bon déroulement de la cicatrisation.
  • Les semaines qui suivent : la phase de reconstruction
    Les kératinocytes recouvrent peu à peu la cicatrice d’abord lisse et rouge vif, puis plus ferme et moins colorée.

Atténuer la cicatrice post-opératoire

Après le retrait d’une tumeur ou une mastectomie (mais cela vaut aussi pour une cicatrice de césarienne), la cicatrisation passe par une phase de prolifération cellulaire qui aboutit à une cicatrice colorée et parfois légèrement en relief. Ce phénomène normal peut durer de deux à six mois avant un blanchissement dans 95% des cas. Le bon réflexe ? Environ un mois après l’intervention, il faut masser sa cicatrice quotidiennement à l’aide d’une pommade cicatrisante ou crème anti-cicatrice afin de stimuler la circulation sanguine. Comment ? En pétrissant la zone en décollant doucement la peau vers le haut et en la faisant rouler entre les doigts. Cela permet d’assouplir les tissus d’aspect souvent épais et durs et d’éviter les adhérences. Le médecin peut prescrire un pansement antiadhésif à appliquer deux à trois mois après l’intervention, mais seulement en cas de risque de cicatrisation rouge.